Dans quel monde vivons-nous ?
Que c’est anxiogène ces gens masqués dans la rue, et partout ailleurs.
Nos enfants masqués à l’école, comment être serein face à son enseignant ? Comment guetter son approbation ? Un signe d’encouragement ?
Dans la rue et le métro ceux qui ne sont pas masqués seront bientôt fustigés et brûlé en place publique.
Mais que fait la gestapo ? Où sont les milices, la police qui nous obligeront à plier, à porter le masque et à nous taire ?
Quelle planète je laisse à mes enfants, j’ai peur pour mes futurs petits enfants.
Nous tuons notre forêt et nous finissons par nous tuer en délogeant de pauvres animaux qui n’ont rien demandé.
La terre est déjà en mauvais état mais en plus nous ne serons plus que des pauvres hères muselés, l’échine courbée ; bon à travailler pour engraisser l’actionnaire, à consommer ce que l’on voudra que l’on achète, sans libre arbitre.
Le monde part en vrille, notre planète se meurt, notre société fait de nous de nouveau esclave et si peu de monde s’en soucie.
Alors comme l’histoire du colibri, je fais ma part, ma toute petite part. Mais c’est si peu, une goutte d’eau, si petite. Nous sommes si peu à se mobiliser. Et ceux qui ont le courage de s’atteler à la tâche sont si peu entendus.
C’est désespérant. Et je me sens bien inutile, pas à la hauteur et futile.
Un engagement politique ?
Les politiques actuels se sentent si peu concernés et ceux qui s’y sont frottés s’en mordent les doigts et sont bien vite partis.
Le combat serait-il ailleurs ? Mais où ?
Dans notre quotidien peut-être.
A lutter contre le système à travers notre façon de vivre. Consommer autrement et mieux.
Ne pas se laisser influencer par notre société de consommation et sa publicité, par le diktat de la mode. Se dire que le bonheur est ailleurs. Méditer, savourer les petits bonheurs de la vie, une balade à la campagne, un apéro avec les copines, le sourire d’un enfant.
Vivre tranquillement en se contentant de peu, de vouloir de l’être et non pas de l’avoir, désirer des souvenirs et non pas du matériel.
J’espère que mon mode de vie aura une future influence sur mes enfants. Aujourd’hui leur préoccupation est autre : travailler, s’installer faire sa vie d’homme pour l’un, faire ses études pour l’autre, étudiante où le paraître est important. Mais demoiselle a déjà une belle idée politique sans engagement encore évidemment et j’en suis fière.
Je souhaite à mes enfants et futurs petits-enfants, à tous les enfants de la terre, une révolution qui sauvera l’Homme, qui sauvera la terre. Où nous aurons appris à faire en sorte que le progrès nous serve et sois au service de la terre et pas l’inverse. Que ce soit l’intérêt général qui compte et non pas l’intérêt de quelques-uns. Un monde où la générosité sera de mise, où nous n’aurons pas peur de l’autre , où les hommes ne seront plus obligés de mendier, ou de fuir leur pays.
Je ne sais pas comment faire, mais je sais que je fais de mon mieux, j’espère faire partie des résistants.
A l’instar de Bernard dans le roman de Aurélie Valognes « la cerise sur la gâteau », j’ai quand même le sentiment de faire de mon mieux pour ne pas être coupable de crimes contre la planète.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui – d’après l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme.
Dans le roman Bernard était très loin de l’écologie mais petit à petit grâce à ses petits-enfants, il a changé. Il fait un parallèle avec la 2ème guerre mondiale qui m’a beaucoup touché :
« Avec le recul, beaucoup s’étaient demandé comment les collabos avaient pu laisser faire et, pire, participer. Mais Bernard eut alors la conviction que la même situation était en train de se répéter et que ses enfants et ses petits-enfants finiraient par exiger des comptes : comment avez-vous pu laisser faire ça ? Comment avez-vous pu ne rien dire face à la destruction de la planète ou à la disparition progressive de chaque espèce ?
« On ne savait pas » sera notre excuse ? Mais aujourd’hui on sait et on ne fait rien, pensa Bernard. »
Et du coup comme Bernard, je résiste, je modifie mon comportement de consommateur.
Alors tentons de résister, ne nous laissons pas faire, le covid ne doit pas nous amener à tout accepter, notre liberté ne doit pas mettre en danger les autres mais vérifions la pertinence des masques partout tout le temps, méfions-nous des beaux discours politiques et des médias si peu indépendants. Essayons d’avoir un avis éclairés sur la situation même si cela n’est pas simple.
Résistons à la tentative de laisser tomber car nos petits pas sont des gouttes d’eau. Résistons à notre échelle et nous finirons j’espère par réussir à vivre mieux dignement sur une planète sauvée.
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